Suite à l’utilisation avérée par l’auteur Michel Houellebecq lui-même de pages Wikipedia diffusées sous licence Creative Commons BY-SA pour la création de sa dernière oeuvre littéraire “La carte et le territoire” (qui a obtenu le prix Goncourt 2010), Florent Gallaire a procédé à la mise en conformité de l’oeuvre afin qu’elle respecte les licences associées aux pages de Wikipedia utilisées. L’oeuvre a donc été rediffusée intégralement sous licence Creative Commons BY-SA et vous pouvez la télécharger sur son blog.
La Terre vue du ciel filmée dans une ascension de 30km
Excellentissime…
Homemade Spacecraft from Luke Geissbuhler on Vimeo.
Video from a camera attached to a weather balloon that rose into the
upper stratosphere and recorded the blackness of space.
Quand Linux-Mandrake s’appellait… NetOS !
Ca je n’en ai jamais parlé, pour deux raisons. La première c’est que ça a vraiment une importance très mince. La deuxième c’est qu’après toutes ces années, je n’y pensais même plus. Mais les bookmarks ont parfois la vie dure… A mon grand étonnement j’ai donc retrouvé cette URL, un petit site web que j’ai créé en 1997, jamais retouché depuis. Et qui existe toujours c’est vraiment le plus incroyable. C’était Mandrake avant Mandrake, en deux versions, Desktop et Serveur, à une époque où je travaillais déjà à mon projet de nouvelle distribution Linux. Finalement le concept était probablement pas mal, on retrouve d’ailleurs maintenant cette distinction chez Ubuntu. J’aurais dû garder le nom NetOS, ça aurait coûté moins cher en avocats par la suite.
Once upon a time… the “so coal” network
Au moins dorénavant les passagers d’avion sont avertis
“L’école casse t-elle nos enfants ?”
“Comment est-il possible que 15% des élèves entrant en classe de sixième ne sachent pas correctement lire et écrire ?” ça c’est la question qui résume le problème. “La réticence des jeunes Français ne serait-ce qu’à tenter de répondre à une question est symptomatique d’un système où les enfants ont été conditionnés à « la fermer » plutôt qu’à exprimer ce qu’ils pensent, par peur de se tromper. Ce système promeut l’effacement de soi, le conformisme et l’obéissance aveugle au détriment du sens de l’initiative et de la curiosité intellectuelle.” ça c’est un début d’explication. Voila, rien à ajouter, si ce n’est que si l’école est comme ça et faillit à ce point à sa mission, c’est peut être parcequ’il y a un vrai problème culturel dans notre pays. Article à lire en ligne.
Google macrophage… billet d’humeur d’un entrepreneur agacé
J’ai hésité un peu avant de poster ça, mais je suis fatigué de beaucoup de choses dans ce pays, donc voici le fond de ma pensée.
A force de vouloir raisonner franco-français plutôt qu’à l’échelle européenne,
à force de manquer de cohésion, à force d’attitudes de francs tireurs,
à force de ne pas avoir de vision, ou juste quelques visions de suiveurs,
à force de ne pas avoir un small business act comme aux USA,
à force de ne pas avoir de réel fonds d’investissement dans les milieux de l’innovation,
à force de mettre du pognon dans des grandes écoles qui vont sortir des clones formatés,
à force de ne pas mettre de pognon dans les universités,
à force de…
Voici ce qui se passe : à part quelques exceptions, les petites boites françaises qui réussissent se font racheter, et les talents de ce pays se font recruter par des entreprises étrangères. Ce pays, et plus généralement l’europe, est à la dérive en ce qui concerne la technologie et l’innovation. Je pense qu’il est vraiment temps de faire un choix : soit accepter de se faire annexer culturellement, financièrement, technologiquement… – c’est un choix possible -, soit il faut réagir. Quel avenir préparons-nous à nos enfants ?
Petits exemples pris au hasard : le FSI, le fonds souverain récemment mis en place, met 3 M€ dans Daily Motion, mais rien dans Mandriva, rien dans Ulteo. OK ! Daily-motion, entreprise stratégique pour ce pays ? :-/ Dans mon entreprise actuelle, Ulteo, qui développe des solutions de virtualisation sur un marché en forte croissance, nous avons rencontré beaucoup de fonds d’investissement ces quatre dernières années. Qu’avons-nous entendu ? “Super techno, mais c’est trop tôt”, “vous n’êtes pas à l’équilibre, revenez plus tard”, “c’est trop ambitieux pour nous, allez voir en californie, il y a plein de fonds adaptés à votre projet là-bas”. Et nous avons été à deux doigts de signer avec des fonds… Anglais ! Seule exception : une poignée de business-angels passionés qui comprennent la techno, comprennent les enjeux et prennent des risques avec leur argent personnel. Et je n’oublie pas OSEO, notre bouée de sauvetage à beaucoup d’entrepreneurs.
Autre exemple calamiteux, un développeur kernel Linux de haut niveau qui était chez Mandriva et qui vient de se faire recruter par Google… Combien dans son cas ?
Et qu’est-ce que j’entends depuis 12 ans ? des hauts fonctionnaires inquiets parceque les ministres utilisent des blackberry qui sont joyeusements lus en toute légalité par nos amis anglo-saxons, des secrétaires d’état qui se montrent étonnés quand on leur apprend que les logiciels qu’ils utilisent dans leurs ministères sont propriétaires et potentiellement sensibles aux back-doors, des ministres qui ne sont pas contents parcequ’il n’y a plus d’entreprise à la pointe de l’informatique dans ce pays etc. Récemment, j’apprenais qu’un ministère sensible demande que le code des logiciels qu’il utilise soit audité, certifié etc. par mesure de sécurité. Quoi de plus normal ? Mais… exception faite des logiciels propriétaires dont les éditeurs ne fournissent pas le code !
Je pourrais en rajouter des tartines, à quoi bon ? avec un peu de chance si ça peut faire évoluer les consciences…
Mes deux frères et moi !!!
“Un mariage Novell-Mandriva ?”
Lu à l’instant sur l’informaticien : “John Dragoon, VP et Responsable marketing monde de Novell : Certains aspects de l’entreprise Mandriva sont intéressants, c’est indéniable. Nous avons beaucoup de respect pour sa technologie, mais ce n’est pas cela qui pourrait nous intéresser”. Lire l’article. Heureusement que les américains sont là pour le business avec Linux.
Ikarios ferme
Pour les adeptes des distributions Linux, Ikarios a longtemps été l’endroit où l’on pouvait commander son CD Linux et même des “goodies”, à des prix très abordables. Après plus de 12 ans d’activités, Nat Makarevitch arrête l’activité. La raison est simple : Ikarios n’a plus vraiment de raison d’être depuis que la généralisation d’ADSL en France permet de télécharger des images de distribution Linux facilement et rapidement. Bravo et merci, Nat, pour ces années de services rendus à tous, et je n’oublie pas non plus les débuts… J’en profite pour poster un extrait d’un message de Nat posté sur Linux à ce sujet : “Pour le reste… « Quoiqu’on fasse, on a toujours contre soi ceux qui font le contraire, ceux qui font la même chose, et ceux qui ne font… rien. » (d’après George Bernard SHAW)”. De mon coté j’écrivais récemment dans le même ordre d’esprit que je préfére les actes au blah-blah. Avis à entendeurs.