Il y a un peu plus de 10 ans, lors d’une présentation de Mandrakesoft au Ministre de l’Industrie de l’époque, ce dernier fut très étonné d’apprendre qu’une grande majorité des logiciels utilisés dans les administrations françaises (au sens large) n’offraient aucune garantie de sécurité, pouvaient potentiellement contenir des back-doors, être sensibles aux attaques (virus, chevaux de troie…). Son étonnement fut encore plus visible lorsque ses proches conseillers présents, d’un air gêné, lui ont confirmé cet état de fait.
Aujourd’hui, 10 ans après, rien n’a changé. La France et l’Europe sont dans un étât de dépendance totale au niveau de leurs infrastructures informatiques et des technologies de l’information, et il existe des risques réels pour la sécurité nationale qui est pourtant une des prérogatives majeures d’un Etat.
Lire également à ce sujet l’article du député Bernard Carayon .