J’ai un problème (et même plusieurs en fait), en général, dans la vie : mes capacités d’expression sont toujours très inférieures à ce que je veux dire et aux idées que je veux faire passer. Donc quand quelqu’un (Tristan Nitot, fondateur de la fondation Mozilla Europe) exprime clairement quelque chose qui me trotte dans la tête depuis un moment, j’en profite pour copier-coller ! Et vous invite à lire l’intégralité de son billet Promouvoir une société numérique libre.
Extrait :
"Notre identité en ligne n'est plus garantie par nos gouvernements mais par des sociétés privées américaines. Quiconque ayant eu son compte Google ou Facebook clôturé par erreur - et il y en a sûrement dans cette salle - saura vous expliquer à quel point il est douloureux de se voir confisquer sa vie numérique par une entreprise sans visage.
Le téléphone mobile, interface de tous les instants entre l'individu et sa vie numérique, ses amis, ses sources d'information, son travail, n'est pas sous contrôle des utilisateurs. Certains Appstores monopolistiques offrent une pléthore d'applications, mais ils décident pour nous, utilisateurs, ce qu'on a le droit d'installer comme logiciel sur nos smartphones, avec toutes les dérives que cela implique en terme de liberté.
Les livres numériques sont un formidable moyen d'accéder au savoir et de transporter avec soi toute une bibliothèque, mais il est toujours impossible de prêter un livre numérique à un ami.
L'apparente gratuité des services sur Internet est trop souvent un marché de dupe où l'utilisateur échange des données personnelles - sur lesquelles il et impossible de mettre un prix - contre un service qui ne coûte presque rien à faire tourner. Ceci est bien résumé par cette phrase à laquelle je vous invite à méditer : "si vous ne payez pas un service Web, vous n'êtes pas le client, vous êtes le produit qui est vendu".
Tous ces défis peuvent être relevés pour construire la société numérique dans laquelle nous voulons voir vivre nos enfants. C'est pourquoi je fais appel à vous, personnalités du numérique, pour que dans nos efforts au quotidien, nous construisions un avenir dont nous pourrons être fiers."
Et petite question au passage : pour quelle raison les candidats à l’élection ne se préoccupent pas de ces questions ? Peut-être ne sont-ils simplement pas au courant. Pays à la traine…
salut Gaël,
(quel esprit de créateur … toujours en devant depuis Mandrake : quelle sacrée distribution GNU/Linux tu (vous) nous avais (aviez) donné à cette époque, simplement fantastique !)
Content de voir que tu continues de prendre la plume !
Oui d’accord, avec Tristan.
je me permets de rebondir sur : “Et petite question au passage : pour quelle raison les candidats à l’élection ne se préoccupent pas de ces questions ? Peut-être ne sont-ils simplement pas au courant. Pays à la traine… ”
Si seulement on nous prenait par pour des c…s , nos pays sont au bords du gouffre financier.
Avant la fin de l’année tous risques de basculer gravement. as tu vu les indicateurs financiers, sociaux etc ?
Intéresses toi à du A.SORAL, P.JOVANOVIC, O.DELAMARCHE …
Et tu verras que nos visions informatiques ne seront bientôt plus à l’ordre du jour.
Reste à savoir ce qu’est un monde dont on peut être fier. Un professeur m’a dit un jour : “En entreprise, ne vous plaignez jamais d’un problème si vous n’avez pas de solution à apporter à ce problème.”
On peut toujours se plaindre, de tout et tout le temps mais si on enlevait facebook, twitter, google…le monde informatique que nous vivrions, serait-il meilleurs ou pire ???
Imaginons qu’Androïd soit développé par des gens que personne ne connaît et dont personne ne connaisse les intentions…Andoïd ne se serait pas imposé comme il l’a fait en devenant largement numéro un mondial devant notamment iOs (Apple) donnant un énorme pouvoir à cette entreprise dont tu reconnais toi-même qu’elle la plus gênante au niveau des libertés des utilisateurs “d’ordinateurs” …
Et puis ces sociétés nous permettent de communiquer avec le reste du monde, finalement c’est un rapport gagnant/gagnant qui profite à tout le monde et on ne vit pas de bons sentiments et de rêves. Il faut gagner de l’argent pour vivre.